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Gastronomie

Gault&Millau. Plusieurs restaurants fribourgeois ont été distingués par le guide gastronomique

Les noms des cuisiniers ayant reçu des prix et gagné des points ont été dévoilés lundi. Romain Paillereau, le chef des Trois Tours à Bourguillon, et Nicolas Darnauguilhem, de la Pinte des Mossettes à Cerniat, font partie des cuisiniers remarqués.

Romain Paillereau, le chef des Trois tours à Bourguillon, est l’un des promus de l’année du Gault&Millau 2025.Alain Wicht-archives

Tamara Bongard

Tamara Bongard

Aujourd’hui à 12:06, mis à jour à 13:07

Temps de lecture : 2 min

Fribourg brille dans le Gault&Millau 2025. Non seulement plusieurs restaurants du canton gagnent des points dans le célèbre ouvrage de référence pour les gourmets, mais deux cuisiniers d’ici décrochent des prix, comme l’a annoncé lundi le guide gastronomique à Ascona (lire ci-dessous).

Romain Paillereau, derrière les fourneaux des Trois Tours à Bourguillon, fait ainsi partie des promus de l’année. Il est désormais gratifié de 18 points dans le guide consultable en ligne. Nicolas Darnauguilhem de la Pinte des Mossettes (un établissement où a d’ailleurs aussi officié Romain Paillereau il y a quelques années) reçoit, lui, le titre de Green Chef of the Year, soit littéralement le «chef vert de l’année». Cette mention récompense celui qui propose une cuisine respectant le cahier des charges de Bio Suisse et qui est de manière générale particulièrement attentif aux questions environnementales. Les papilles ne perdant rien dans cette affaire, bien au contraire: le cuisinier installé à Cerniat gagne un 17e point car «il suscite l’enthousiasme des testeurs à chacun de leurs passages» selon le communiqué de Gault&Millau.

Deux nouveaux

Le canton abrite d’autres établissements promus, c’est-à-dire qui ont engrangé un point supplémentaire depuis la dernière édition du guide. Le Sommet (Les Montagnards) à Broc est ainsi gratifié de 17 points grâce au travail de Kaiichi Arimoto. Jean-Marc Dedeyne, que l’on retrouve chez Com’ça, à Bulle, peut désormais afficher 14 points sur sa porte d’entrée. C’est également le nouveau résultat de l’Hôtel de Ville de Rue, dont les mets proposés sont sous l’égide du chef Sébastien Suard. De son côté, L’Ecu, à Bulle, passe à 13 points grâce à Richard Gehin.

Nicolas Darnauguilhem «suscite l’enthousiasme des testeurs à chacun de leurs passages»

Deux nouvelles enseignes ont éveillé l’intérêt de Gault&Millau et entrent ainsi dans le guide. Il leur attribue à chacune 12 points: le Restaurant de campagne (Auberge des Montagnards) à Estavannens, dont le chef est Anthony Bèque, ainsi que l’Auberge Aux 4 Vents, à Granges-Paccot, avec ses chefs Philippe Roschy et François Baumann.

Aussi la Broye vaudoise

Le club des meilleures tables du canton compte par ailleurs toujours plusieurs noms de la Cité des Zaehringen: Mohamed Azeroual, qui officie à La Cène, Frédérik Kondratowicz, qui travaille à l’Hôtel de Ville, et Pierre-André Ayer, qui exerce son talent au Pérolles. Ils affichent toujours 16 points.

Mais la bonne cuisine n’est pas que fribourgeoise. Nos voisins aussi ont su contenter les testeurs du guide. Dans la Broye vaudoise, Pierrick Suter et sa Table des Suter (l’Hôtel de la Gare) à Lucens font toujours partie des meilleures adresses avec leurs 17 points. La Brasserie Notre-Dame à Payerne est de son côté un des établissements promus: l’équipe de Maxime Arnold a réussi à décrocher 14 points.

Détails sur www.gaultmillau.ch

Tessin. Gault&Millau désigne Marco Campanella comme Cuisinier de l’année

Si la conférence de presse du guide gastronomique a eu lieu à Ascona, c’est parce que la commune tessinoise marque désormais l’histoire de la cuisine helvétique. Marco Campanella est en effet désigné Cuisinier de l’année par Gault&Millau 2025. Celui qui travaille à l’Eden Roc l’été (l’hiver il officie au Tschuggen à Arosa) entre ainsi dans le club fermé des chefs atteignant la note maximale de 19 points. Ils sont sept à avoir réussi cet exploit à l’échelle de la Suisse. Avec cette récompense, le guide distingue sa nouvelle «superstar» de la scène gastronomique, qu’elle a recherchée dans les restaurants du pays. «Et voilà que nous avons eu l’embarras du choix, car plusieurs talents se pressent vers le sommet et se bousculent au portillon. Si nous avons choisi Marco Campanella, c’est parce que sa cuisine moderne nous a impressionnés, avec ses sauces incroyables, puis il y a sa polyvalence et son talent qui lui permet d’enthousiasmer ses jeunes équipes», a expliqué Urs Heller, le rédacteur en chef de Gault&Millau Suisse dans un communiqué.

TB