André Savoy, Tatroz
Aujourd’hui à 16:48
Je pense que le canton de Berne n’a pas été berné en votant non le 24 novembre dernier aux aménagements des routes nationales. Je n’ai en effet jamais rencontré de difficulté de circulation en roulant très régulièrement entre Berne et Schönbühl. En revanche entre Avenches et Bienne, c’est ce qu’on pourrait nommer le syndrome du Grand-Marais tant le choix du parcours est cornélien en camion: longer le lac de Bienne, puis traverser la ville, ou alors faire le détour par Chiètres et Lyss en roulant dans les localités de Kallnach et Aarberg, qui pâtissent d’un trafic de transit presque aussi important que celui du pont du Mont-Blanc à Genève. Et que dire du reste du parcours entre Lyss et Bienne avec aucun dépassement possible?
J’espère que l’Association suisse des transports routiers (ASTAG) agira de concert avec les 87 conseillers nationaux opposés à l’élargissement du réseau autoroutier et que l’on réexaminera par exemple la Transjurane, avec son tunnel de Bure à l’abandon ainsi que toutes les anomalies le long de son trajet. A Boécourt, nous avons des files de véhicules qui quittent l’autoroute pour rejoindre Courgenay en passant par le col des Rangiers. Et l’autoroute de Neuchâtel à Berne cesse d’exister à Thielle pour renaître à Chiètres. Sans blaaague, comme aurait dit un ancien citoyen de Reconvilier, le clown Grock!
Pourquoi reporter un besoin urgent? C’est incohérent, car il faudra le faire plus tard et à plus grands frais. En 1962 déjà, la gauche avait lutté (mais en vain) contre le projet de Jean Bourgknecht (augmenter l’essence de 5 centimes) pour financer les...
