Charles Phillot, ancien prés. CCIF, Villargiroud
Aujourd’hui à 14:19
L’initiative des Jeunes verts, soumise au vote ce dimanche 9 février, est tellement extrême et utopiste que je peine à croire que des politiciens responsables puissent la soutenir. Toute son argumentation est basée sur l’urgence climatique. Certes, le réchauffement du climat au niveau planétaire est avéré et nous touche. Mais faire croire que, si nous prenions en Suisse des mesures d’urgence drastiques, cela aurait une influence sur ce réchauffement est juste une escroquerie intellectuelle.
Par contre, la mise en œuvre des mesures et objectifs proposés par cette initiative conduirait rapidement à l’effondrement de notre économie et de notre niveau de vie avec. Il serait impossible de maintenir le financement, donc le niveau des prestations de notre système de santé, de nos homes médicalisés, de notre filet social, de notre système de formation, en particulier de nos hautes écoles et de nos universités. Les besoins de notre population en croissance ne vont pas diminuer. D’ailleurs, tous les politiciens, qu’ils soient de gauche ou de droite, le répètent: il faut augmenter le pouvoir d’achat des gens.
La création de richesses à la base de notre niveau de vie dépend de nos entreprises et donc de notre économie. On peut le nier et changer radicalement de système, mais à quel prix? Je crois que nous pouvons faire beaucoup de choses pour préserver notre environnement et contribuer à le protéger dans le monde si nous restons économiquement forts et que nous le faisons de manière intelligente, surtout avec du bon sens.
Dans sa lettre de lecteur sur l’initiative environnementale des Jeunes verts, M. Joseph Trüeb (31.1) encense les entreprises suisses Kuhn Rikon, Sigg et Jura, en déclarant que les raisons sociales précitées montrent que la transformation est aussi un a...
