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Ski alpin. Mondiaux: Lara Gut-Behrami optimiste après le premier entraînement

Victorieuse du premier entraînement en vue de la descente des Mondiaux de Saalbach, Lara Gut-Behrami avait le sourire. La Tessinoise a pu "produire du bon ski".

Lara Gut-Behrami durant son entraînement victorieuxKEYSTONE/AP/Marco Trovati

ATS

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Aujourd’hui à 04:00, mis à jour à 04:08

Temps de lecture : 3 min

Piste trop facile, pente pas assez raide et mouvements de terrain artificiels, Lara Gut-Behrami ne partait pas avec un a priori très positif avant le premier entraînement de ces Mondiaux en Autriche. Et puis il y a eu ce premier galop d'essai et l'avis des skieuses a quelque peu évolué. "On est plusieurs secondes dans les airs avec les sauts, donc c'est assez sympa", a d'ailleurs confié Michelle Gisin après ce premier effort.

Son de cloche assez similaire du côté de la championne olympique de Super-G: "C'est particulier, mais c'était mieux à skier que ce qu'on aurait pu imaginer. C'est vrai qu'à la reconnaissance, c'était un peu bizarre avec tous ces mouvements de terrain artificiels qu'on n'a pas en général en Coupe du monde. Je pense aussi qu'ils ont essayé de faire quelque chose, parce que tout le monde a dit que la piste était plate et trop facile. Ils ont essayé d'inventer quelque chose, puisqu'ils n'ont pas pu rendre la pente plus raide. Ils ont fait un bon travail, il n'y a pas de virage ni de roller dangereux. C'est inhabituel, mais c'est correct."

Les expérimentées devant

Le roller, c'est cette vague artificielle que les athlètes de skicross attaquent lors de chaque course, mais qui reste une exception en Coupe du monde. C'est donc sur ce parcours plus ondulé qu'à l'accoutumée que les skieuses se sont mesurées mardi matin pour la première fois.

"Le but, c'était de bien travailler le terrain, ils ont construit beaucoup de mouvements de terrain où en général je ne me trouve pas si à l'aise, a expliqué Lara Gut-Behrami. Je suis positivement surprise d'avoir bien pu travailler ça. Je vais essayer de construire là-dessus pour essayer de m'améliorer jour après jour."

Bouffie d'expérience, la skieuse de Comano ne veut pas tirer trop de conclusions de cette "victoire". "Il y a encore deux entraînements, donc tout le monde saura plus ou moins par où passer. Le premier entraînement, c'est un peu une découverte et je pense que cela va se jouer sur les détails." Hormis Emma Aicher, 4e du haut de ses 21 ans, le top 6 est composé de filles (Johnson, Brignone, Goggia et Puchner) qui ont dépassé ou qui ne sont pas loin de la trentaine.

Crans-Montana en 2027? C'est niet

La veille dans un message vocal transmis par la fédération, "LGB" avait annoncé que ces Mondiaux autrichiens seraient ses derniers. Alors forcément, la Tessinoise est revenue sur cette annonce: "Je l'ai dit parce que cela faisait quelques années que j'y réfléchissais. Là j'ai pris la décision. Et comme je l'ai dit, si tout va bien et si je suis en santé, je vais skier jusqu'à l'année prochaine et les JO de Cortina. Vu que je savais que la question allait arriver, je me suis dit qu'il était plus simple d'en parler directement tout de suite. La priorité est de parler d'autre chose et pas de quand et comment je vais arrêter."

La perspective de Mondiaux en Suisse dans deux ans à Crans-Montana peut-elle faire évoluer cette décision si tout se passe bien aux JO l'an prochain? "Non", a immédiatement répondu celle qui a triomphé 46 fois en Coupe du monde. "Cela devient dramatique d'en parler tout le temps", a encore conclu celle qui pourrait aller chercher une neuvième médaille mondiale lors de ces joutes, avant d'ajouter: "J'aurai peut-être des émotions dans deux semaines quand ce sera fini. Je vais me laisser surprendre par ça."