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Monde

Etats-Unis. Les employés d'USAID mis en congé

L'ensemble du personnel de l'agence américaine pour le développement international (USAID) sera placé en congé administratif à partir de vendredi, y compris à l'étranger, selon son site Internet mardi. L'agence gère des milliards de dollars d'aide à travers le monde.

L'agence USAID gère des milliards de dollars d'aide à travers le monde (archives).KEYSTONE/AP/MOHAMMED BALLAS

ATS
AFP

ATS et AFP

Aujourd’hui à 05:09, mis à jour à 05:22

Temps de lecture : 1 min

Dans une décision extraordinaire, Elon Musk, l'homme le plus riche au monde chargé par le président américain Donald Trump de faire le ménage au sein du gouvernement fédéral, a déclaré lundi que l'agence allait "fermer". Dans la foulée, l'USAID a été placée sous la tutelle du secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, qui a déclaré que les Etats-Unis ne faisaient pas "de la charité".

De fait, des dizaines de hauts responsables de l'USAID ont déjà été mis en congé et le siège de l'agence à Washington n'est plus accessible.

"Le vendredi 7 février 2025, à 23h59 (EST), tous les employés directement employés par l'USAID seront mis en congé administratif dans le monde entier", à l'exception du personnel jugé indispensable, indique une note diffusée par l'USAID sur son site, sur lequel n'apparaît aucune autre information.

Trente jours pour rentrer

La décision a suscité choc et émoi au sein de l'agence indépendante, créée par une loi du Congrès américain en 1961 et qui gère un budget de plus de 40 milliards de dollars, destiné à l'aide humanitaire et l'aide au développement à travers le monde. Les employés travaillant à l'étranger et leurs familles ont 30 jours pour revenir aux Etats-Unis, selon la note.

L'USAID emploie quelque 10'000 personnes, dont les deux-tiers sont en poste à l'étranger, selon le Congressional Research Service, un organe dépendant du Congrès américain.

Le séisme provoqué à l'USAID découle du gel de l'aide étrangère américaine décidé par le président américain Donald Trump, à l'exception de certaines dérogations dont l'aide humanitaire jugée vitale, le temps d'un réexamen pendant 90 jours de cette aide pour jauger de sa conformité avec ses objectifs de politique étrangère.