Bruno Clément, député Les Verts, La Tour-de-Trême
16 septembre 2024 à 00:00
L’enjeu de la votation du 22 septembre sur la biodiversité est crucial, surtout pour les générations futures. En effet, comme pour le climat, la crise de la biodiversité est sans précédent. Ne pas réagir coûtera certainement à la société bien plus que les moyens demandés par l’initiative. Les deux problématiques sont d’ailleurs étroitement liées et tout ce que nous entreprenons en faveur de la biodiversité nous aidera à nous adapter aux changements climatiques.
En 2023, le peuple suisse a accepté la loi sur le climat, il s’agit maintenant de faire le pas tout aussi important pour la diversité du vivant. L’initiative ne demande pas un retour en arrière, ni une mise sous cloche de notre territoire. Elle n’exige aucun pourcentage de zones «confisquées». Elle demande que la Suisse prenne ses responsabilités, consacre davantage de moyens et d’espace pour concilier nos activités avec le maintien de la biodiversité. L’agriculture et la gestion forestière font déjà beaucoup de choses qui vont dans le bon sens, cela permettra de faire mieux et de le financer correctement. C’est indispensable pour garantir durablement les bases de notre production, notamment des sols fertiles.
L’initiative concerne aussi les zones construites où il y a beaucoup à faire pour laisser plus de place à la nature et en même temps contrer les îlots de chaleur. Espérons que l’enjeu dépassera les clivages politiques et que les nombreux scientifiques tirant la sonnette d’alarme seront entendus.
Les récents sinistres (La Chaux-de-Fonds et Prilly) ont relancé le débat de la sécurité sur les chantiers. Il ne suffit pas de disposer de règles sur le papier, encore faut-il les appliquer! Les causes sont multiples: personnel peu formé, sous-payé, ma...
