Meinrad Perrez, professeur émérite de l'Université de Fribourg, Villars-sur-Glâne
20 septembre 2024 à 12:05
En référence à la contribution de M. Gilbert Casasus, je ne peux pas suivre sa réflexion sur l’Allemagne publiée dans La Liberté du 4 septembre. Elle est entremêlée de trop de stéréotypes et de généralisations qui ne rendent pas justice à ce pays. Lorsqu’il étend également aux professeurs allemands des universités suisses sa critique de la conduite politique de l’Allemagne au sein de l’Union européenne, il convient de souligner quelques éléments.
Une politique universitaire qui cultive le nationalisme dans le développement des hautes écoles et qui accorde plus d’importance à la nationalité des candidats lors de la nomination des professeurs qu’à leurs compétences scientifiques et didactiques agit en contradiction avec les objectifs et les valeurs de cette institution. Où en seraient les universités suisses et les écoles polytechniques nationales de Zurich et Lausanne sans leur ouverture sur le monde? De plus, où en seraient l’économie suisse et le système de santé sans cette ouverture?
Les récents sinistres (La Chaux-de-Fonds et Prilly) ont relancé le débat de la sécurité sur les chantiers. Il ne suffit pas de disposer de règles sur le papier, encore faut-il les appliquer! Les causes sont multiples: personnel peu formé, sous-payé, ma...
