Flavio Bortoluzzi, député, chef de groupe UDC, Montilier
6 novembre 2024 à 10:58
La proposition de financement uniforme de la politique de santé (EFAS), soumise au vote du peuple suisse le 24 novembre prochain, vise à éliminer les barrières de financement entre les soins ambulatoires, hospitaliers et de longue durée. Ces barrières engendrent des conflits d’intérêts qui ne bénéficient ni aux assurés ni aux patients. Ceux qui prescrivent ou fournissent des prestations doivent pouvoir le faire sans être influencés par l’origine du financement.
Bien qu’il soit complexe de prédire l’impact précis de cette réforme sur les caisses, les primes ou les contributions cantonales, les calculs suggèrent une charge stable pour tous les cotisants. Après adoption de la réforme, le partage des coûts entre les cantons (26,9%) et les caisses d’assurance-maladie (73,1%) garantirait une certaine stabilité.
L’EFAS favorise une prise en charge efficace et de qualité, avec une introduction progressive et une répartition claire des coûts. A l’avenir, les cantons pourront également réévaluer leurs parts de financement, renforçant ainsi la démocratie cantonale, un aspect rarement souligné mais bénéfique. Cette réforme représente une avancée vers un système de santé transparent, stable et bénéfique pour tous.