Jacques Pochon, Bulle
Aujourd’hui à 15:05
La lecture de l’interview du spécialiste de la Bible Jean-Michel Poffet, «N’ayons pas peur de l’Apocalypse», m’interroge (lire l’édition de La Liberté du 15 novembre). En effet, il semble très approprié pour notre époque où catastrophes et espérance se côtoient, où foi et incroyance, guerre et paix, amour et haine, justice et injustice «croisent le fer»! Pour mieux comprendre, j’ai relu avec attention l’Apocalypse de saint Jean. Allégories, métaphores en sont le fil conducteur.
Simple lecteur en recherche de la vérité, cette «révélation» m’interpelle et aiguise ma curiosité. Ce style visionnaire et prophétique a de quoi interpeller, angoisser, inquiéter, voire «foutre la pétoche», pour utiliser un langage vulgaire. D’où le fait que ce mot soit compris comme synonyme de catastrophe. C’est en effet un texte «sombre, déroutant, difficile à comprendre», comme décrit par votre journaliste. Je suis très intéressé à lire le livre de M. Poffet, Eclats d’espérance, car il ne faut surtout pas oublier que l’Apocalypse est aussi et surtout un texte d’espérance. Il contient la promesse eschatologique du «retour du Christ», annoncé dans les écrits sacrés de toutes les religions.
C’est une véritable révélation, l’accomplissement de notre espérance, la réalisation des prophéties. En tant que baha’i, j’ai lu plusieurs livres traitant de ce retour, à savoir la venue de Baha’u’llah, mot qui traduit en français signifie la «gloire de Dieu», cité de nombreuses fois dans l’Apocalypse. Il vaudrait la peine d’approfondir sérieusement. Chaleureux merci, M. Poffet!