Partager
Pierre-André Page, cons. national UDC, Châtonnaye
28 août 2024 à 13:42
Le 17 août dernier, on pouvait lire dans vos colonnes: la volaille suisse rencontre actuellement un tel succès auprès des consommateurs que même les restaurants peinent à en trouver sur le marché! Certes, cela me fait plaisir de constater que les produits de qualité de nos paysans sont appréciés et demandés par les clients. Mais l’ironie ne m’échappe pas: cette information tombe à la fin d’un été durant lequel des militants n’ont eu de cesse de mener campagne contre les grands distributeurs, Coop et Migros notamment, afin de les obliger à vendre moins d’aliments d’origine animale.
Les opposants au nouvel abattoir de Micarna, à Saint-Aubin, sont même allés chercher des oppositions aux quatre coins de la Suisse (La Liberté des 20 juillet et 28 août) pour éviter que le projet ne se réalise. Je doute fort qu’un diktat dans l’assiette du consommateur soit la solution aux problèmes du changement climatique. Et il me paraît encore plus contradictoire d’exiger de diminuer la production de viande en Suisse, alors que l’offre ne suffit largement pas à couvrir la demande.
Pour assurer la sécurité alimentaire de notre pays, à la place de recourir aux importations, il me paraîtrait plus logique de soutenir nos agriculteurs suisses: eux qui produisent dans des conditions d’élevage strictes et dans le respect du bien-être de l’animal et qui offrent une viande de qualité irréprochable. Les consommateurs, contrairement aux militants, semblent l’avoir compris.
Un papa de deux enfants, divorcé, dans La Liberté du 11 septembre: «J’attends qu’ils partent pour pleurer.» Pourtant il y a l’aide sociale. Et, elle devrait être utilisable comme une route ou une subvention. Nous payons des impôts pour les ...
