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Cinéma. Megalopolis, entre la chute de l’empire américain et l’agonie de Francis Ford Coppola

Le légendaire cinéaste Francis Ford Coppola revient après 13 ans d’absence avec Megalopolis, une «fable» de science-fiction entre soap opera et revisite de l’histoire antique… Un film esthétiquement raté et thématiquement confus.

Adam Driver et Nathalie Emmanuel dominent la ville de New Rome, perpétuellement plongée dans une brume numérique d’un autre temps.Praesens Film

Olivier Wyser

Olivier Wyser

Aujourd’hui à 00:00

Temps de lecture : 4 min

Cela faisait 13 ans que nous n’avions plus de nouvelles de Francis Ford Coppola. Le légendaire cinéaste – Apocalypse Now, la trilogie Le Parrain, Bram Stoker’s Dracula – revient aujourd’hui avec Megalopolis, un projet techniquement titanesque mais surtout éminemment personnel: le réalisateur planche sur cette histoire d’ampleur depuis 1980. L’intrigue s’inspire de la conjuration de Catilina, un complot politique visant à faire tomber la République romaine en l’an 63 avant notre ère. En effet, un noble romain, Lucius Catilina, projetait de renverser le pouvoir, de chasser la caste dirigeante et d’effacer les dettes des classes inférieures (y compris la sienne).