Géraldine Barras, cons. communale, prés. Société de développement du lac de la Gruyère, Pont-en-Ogoz
2 septembre 2024 à 00:00
Samedi 24 août: jour de marché sur l’île d’Ogoz à Pont-en-Ogoz. Des centaines de visiteurs affluent, séduits par le cadre idyllique de l’endroit et les activités proposées par l’association organisatrice Local’Terre’Native. Ce même jour, j’apprends par la presse locale que le Conseil d’Etat invite le Grand Conseil à rejeter l’initiative Sauvez les Laviaux et à ne pas lui opposer de contre-projet. Quel soulagement!
A l’instar de l’organisation d’un marché annuel sur l’île d’Ogoz, le lac de la Gruyère et ses abords doivent vivre. Or, pour ce faire, les communes doivent pouvoir disposer d’aménagements adaptés pour recevoir les visiteurs. On parle ici de toilettes, de douches, de places de parc, de parcomètres ou d’autres infrastructures en lien direct avec le lac. L’initiative Sauvez les Laviaux, qui vise une protection absolue du lac de la Gruyère, empêchera de tels développements et est en cela dangereuse. L’échec du projet Goya Onda à Morlon est la preuve que la législation actuelle est suffisante pour éviter tout projet démesuré au bord du lac.
Au surplus, le jeune plan directeur régional de la Gruyère donne les bases de développement voulues par la région pour les rives du lac. Celles-ci sont en adéquation avec les principes d’écologie et de durabilité. Le cadre légal est ainsi suffisamment clair quant à ce qui peut être fait ou non autour du lac de la Gruyère. Dans ces conditions, j’espère que nos députées et députés ne se rallieront pas à l’initiative Sauvez les Laviaux et ne lui opposeront pas de contre-projet.
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