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Courrier des lecteurs

Les automobilistes encore pris pour des vaches à lait


Nicolas Galley, député UDC, Ecuvillens

Nicolas Galley, député UDC, Ecuvillens

Aujourd’hui à 12:17

Temps de lecture : 2 min

Ainsi, le projet LIVAR (loi sur l’imposition des véhicules automobiles et des remorques), qui va augmenter d’environ 5 millions les impôts perçus par l’OCN, a été validé par le Grand Conseil (LL du 20.11). Validé, oui, sur le dos des automobilistes afin d’atteindre la parité au budget 2025. Non, pour atteindre cette parité, il n’a pas été jugé bon de freiner les dépenses qui augmentent drastiquement (+ 1 milliard/+ 30% depuis dix ans). Mais pourquoi ne pas traire un peu plus les automobilistes, de 5 millions supplémentaires?

Mise devant le fait accompli, la commission du Grand Conseil a souhaité reporter à 2026 cette mesure. Afin, entre autres, de permettre aux entreprises de budgétiser cette hausse. Lors du vote, seul le groupe UDC a maintenu sa volonté de ne pas augmenter les taxes et autres impôts déguisés. Les autres groupes se sont malheureusement mis à l’unisson de leur conseiller d’Etat respectif, hormis quelques députés droits dans leurs bottes.

Les détenteurs de véhicules se verront donc traire un peu plus dès 2025, cela afin de stabiliser le budget. Les années prochaines s’annoncent pénibles financièrement, non pas parce que les contribuables ne paient pas suffisamment, mais bien parce que le Conseil d’Etat n’a pas de vision à long terme. La gauche déplore que les salaires du personnel de l’Etat ne soient pas indexés, mais n’hésite pas à soutenir une hausse d’impôt. Non, une indexation du personnel n’était pas envisageable pour 2025, celle-ci ayant été trop élevée en 2024 (environ 1% de trop). Mais il n’était pas nécessaire d’en rajouter une couche. Automobilistes, rappelez-en vous lors des élections 2026.