Roman. Comment mourir sur un glacier qui s’en est allé
Chroniqueur des Alpes universelles, Walter Rosselli conte le dernier voyage d’un frère et d’une sœur, désireux de s’en aller comme les Inuits. Funèbre? Tendre et onirique.
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Aujourd’hui à 09:00
Temps de lecture : 1 min
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«Puisqu’il faut mourir, autant que ce soit dans un beau paysage.» Alors le Nandou et la Schmied, fatigués d’exister, se mettent en marche vers l’amont à la recherche d’un glacier où ils pourraient, «à la manière des vieillards inuits», s’asseoir dans le froid et attendre que leur heure vienne. Le chemin est incertain, qui s’éloigne peu à peu de la plaine frénétique, sinue entre épines-vinettes et châtaigniers, hésite entre mayens et pierriers, longe les territoires du souvenir et du rêve, se replie sur lui-même.