Shqipe Salihi, Jean-Luc Schorderet, Fribourg
Aujourd’hui à 15:54, mis à jour à 16:41
Voici l’histoire d’une maman avec ses deux enfants de 3 et 7 ans qui ont mis une heure pour aller de Beauregard à Windig avec la ligne de bus N°6 (Schoenberg) entre 18 h 20 et 19 h 20, en essayant de sécuriser le trottoir d’attente au bord d’un trafic intense. Même scénario à 17 h de Windig vers la gare avec trois bus qui arrivent direction Musy, mais ne repassent pas à Windig pour aller en ville… (ce que logiquement au moins l’un d’entre eux devrait faire). Résultat: quarante-cinq minutes sans bus et une altercation entre une voyageuse et le chauffeur de bus qui encaisse la mauvaise humeur.
Malgré les interventions de l’association de quartier, il y a des années que cela dure avec quelques promesses non tenues (pose d’un indicateur de retard des bus, solution contre le blocage du rond-point de l’Hôpital cantonal). Côté travaux, il y en a partout et ils traînent avec une moyenne de deux ouvriers à la tâche, des ouvertures et fermetures de la chaussée en cascade (route de Tavel). A l’évidence, il y a une saturation du trafic et les nerfs des utilisateurs paient le prix fort pour ces «prestations» défaillantes et une sécurité dégradée.
Il ne s’agit pas ici de dénigrer le travail accompli, certes avec de bonnes intentions, mais tout le monde sait que le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions, et objectivement le problème soulevé est chronique. Seules de bonnes analyses trempées dans le bon sens suivies d’actions coordonnées et concentrées (chantiers plus rapides, plus de personnel) donneraient des résultats acceptables aux yeux des contribuables que nous sommes tous, élus y compris. Alors, souhaitons-nous force et courage!
La direction des CFF se trouve dans l’expectative. Dans un élan irréfléchi, les Chambres fédérales ont accordé des crédits pour des infrastructures ferroviaires sans y apporter, pour certains, la preuve d’un réel besoin. Le fonds fédéral destiné à l’in...
