Julien Vuilleumier, député Les Verts, Fribourg
Aujourd’hui à 10:42
L’année 2024 a marqué un tournant: c’était la plus chaude jamais enregistrée, avec une température mondiale moyenne dépassant de 1,5 °C celle de l’époque préindustrielle. En Suisse, nous avons vu les dégâts: tornades, inondations, glissements de terrain, pertes humaines et des millions de francs de dommages. Cela ne s’arrêtera pas là si nous ne réagissons pas.
L’initiative pour la responsabilité environnementale fixe un cap clair: l’activité économique doit respecter la capacité de régénération des ressources naturelles. Ce n’est pas une utopie, mais une nécessité. Protéger notre environnement aujourd’hui, c’est éviter des coûts astronomiques demain. Un réchauffement terrestre incontrôlé pourrait coûter à la Suisse entre 10 à 38 milliards de francs d’ici le milieu du siècle. Rendre notre économie soutenable et responsable s’avère bien meilleur marché.
A celles et ceux qui dénoncent cette initiative comme «trop radicale», je réponds: ce n’est pas l’action écologique qui nuit à l’économie, mais l’inaction. Nous avons une responsabilité envers les générations futures. Dire oui à l’initiative pour la responsabilité environnementale, c’est choisir de protéger nos ressources naturelles et de garantir un avenir viable aux générations à venir. Les limites planétaires sont notre boussole. Pour les suivre, je voterai oui le 9 février.