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Courrier des lecteurs

Courrier des lecteurs. Football, où vas-tu?


Pascal Corminboeuf, Domdidier

Pascal Corminboeuf, Domdidier

28 août 2024 à 13:44

Temps de lecture : 2 min

On nous serinait: «Jeux de mains, jeux de vilains.» Le proverbe venu du Moyen Age était alors utilisé pour les gens des campagnes, dont les disputes finissaient souvent en véritables bagarres. Comme c’est surprenant, c’est exactement ce que je vois dans le football de haut niveau aujourd’hui… Vous effleurez la balle de la main dans les 16 mètres, c’est pénalty, surtout si la VAR s’en mêle. Vous ceinturez votre adversaire, vous le couchez par terre, vous le tirez par le maillot: tout est permis, encouragé même par des entraîneurs, et le laxisme de nombreux arbitres à moitié aveugles.

A l’issue du match de Coupe de Suisse Ursy – Stade nyonnais, Joël Corminbœuf, ancien gardien international, lâchait dans La Gruyère, désabusé: «Nyon était beaucoup plus malin. Ils font des fautes que l’arbitre ne voit pas, sur pratiquement tous les duels aériens.» Vraiment? C’est devenu la règle de jouer avec les mains et les bras pour contrer son adversaire. Et surtout ne pas oublier, quand on a descendu son adversaire, de lever les deux mains comme un innocent.

Tout cela s’apprend aux entraînements des élites de ce sport qui ne va pas dans la bonne direction avec son fric et ses abus. Et l’influence sur les jeunes qui veulent imiter leurs idoles? Mieux vaut jouer au rugby! J’ai peut-être une solution: il faut retrouver le fabricant des maillots de l’équipe de Suisse, ces maillots qui se déchiraient facilement. On les imposerait à tous. Hop, un maillot déchiré: un pénalty. Après 15 à 20 pénaltys par match, on rejouerait peut-être au vrai foot!