Leonardo Gomez Mariaca, vice-prés. PVL Fribourg, Caroline Revaz, conseillère générale PVL, Fribourg
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Le Schoenberg est le plus grand quartier de la ville de Fribourg, comptabilisant quelque 10 000 habitants. Il est l’unique quartier de la ville au sein duquel des citoyens ont déposé des pétitions non pas contre, mais bien pour l’instauration du 30 km/h. Enfin, il est le seul quartier qui pourrait se voir perdre une halte TPF non pas à cause de travaux ou de nouveaux horaires, mais «à cause des incivilités» de certains élèves de l’école primaire Villa Thérèse (lire La Liberté du 12 décembre).
L’arrêt Stadtberg pourrait donc ne plus être desservi entre 11 h 30 et midi ainsi qu’entre 15 h 30 et 16 h. Loin d’investir au sein de son quartier le plus peuplé afin de disposer d’une offre de transport adaptée, la ville semble prioiriser la solution la plus simpliste et paternaliste. Simpliste, car il s’agit d’un choix politique: les conseillers généraux viennent d’approuver un budget 2025 déficitaire à hauteur de 16,1 millions pour 323 millions de dépenses. Un endettement structurel assumé par la gauche, mais d’autant plus cocasse que sur un montant de 1,5 million consacré à l’entretien des chaussées, le Conseil général a retiré 300 000 fr. destinés à l’élargissement de la route du Stadtberg.
La solution est aussi paternaliste, car pourquoi remettre en question le manque d’infrastructures adaptées? Les élèves de primaire n’auront qu’à rentrer à pied. Au vu du déficit annoncé, il est clair que d’autres enjeux sont privilégiés. A se demander, sur l’échelle des priorités, où se situe exactement le quartier du Schoenberg.