Logo

Société

Critique de l'Estivale. sur Terre et dans les étoiles

Les Young Gods mercredi soir sur la scène de l’Estivale, à Estavayer-le-Lac.

Jean-Philippe Bernard

Jean-Philippe Bernard

28 juillet 2023 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Critique L’Estivale » «On vous emmène à Brest!» Il n’y a pas à dire, Tristan Nihouarn est un type généreux. A l’image de son groupe breton, Matmatah, qui s’avère capable de jouer au pied levé tout ce qui fait vibrer le festivalier à l’heure où le soleil se couche: folk celtique, rock raisonnablement survolté, un peu de reggae et une bonne louche de pop à reprendre en chœur. Tout ça pour nous emmener dans une ville où si l’on en croit Jacques Prévert, il pleut sans cesse. Voilà une invitation au voyage qui, à défaut d’être renversante, a le mérite d’être honnête. D’ailleurs, le nombreux public qui a investi la place Nova-Friburgo d’Estavayer-le-Lac mercredi, en ce premier soir de l’Estivale, n’hésite pas à ronronner tel un matou choyé.

Des invitations au voyage, il y en aura d’autres au cours de cette nuit d’été un peu fraîche. A l’instar de celle lancée depuis un mur d’amplis Marshall, par Gotthard, locomotive suisse du hard FM qui fait étalage de son incontestable savoir-faire en plaçant d’entrée un Heaven fédérateur (Every Time I Die, I Die For You) puis une relecture du Hush de Joe South tube repris par ailleurs par des artistes tels que Deep Purple ou Johnny Hallyday) au fond des tympans d’une foule déjà conquise. En alternant rocks bien calibrés et ballades généreusement sucrées, le chanteur d’origine vaudoise Nic Maeder et les artificiers tessinois offrent à leurs fans une virée à moto sans risque sur une highway californienne rectiligne menant tout droit vers un paradis pour bikers sages où la bière glacée coule à flots.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus