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Société

Débat. Le wokisme, un problème en Suisse?

Début octobre est paru l’essai La diffusion du wokisme en Suisse, de Jonas Follonier, qui signe son premier ouvrage. Le journaliste y énumère les exemples saillants, selon lui, de l’expansion de cette idéologie dans le pays. Et les déplore.

Les revendications politiques du chanteur Nemo seraient un énième signe de la prolifération du wokisme en Suisse.Keystone-archives

Emeric Enaud

Emeric Enaud

21 octobre 2024 à 00:00

Temps de lecture : 5 min

Mai 2024, la Suisse triomphe à l’Eurovision. Le journaliste Jonas Follonier est alors en pleine écriture de La diffusion du wokisme en Suisse, son premier essai. Ça tombe bien, Nemo, l’heureux gagnant représentant la Suisse, se définit comme non binaire. De quoi apporter du grain à moudre à l’essayiste. S’il salue la prestation du chanteur, il dénonce en revanche sa démarche politique. «En Suisse, il n’y a pas de reconnaissance officielle pour le troisième genre, ce que je trouve inacceptable. Nous devons agir pour changer cela», avait déclaré l’artiste biennois sur le site lematin.ch. Jonas Follonier y voit là une énième illustration de son postulat: le wokisme s’est déjà largement diffusé dans le pays, loin de se contenter de prospérer aux Etats-Unis ou en France.