Un projet de décret du Conseil d’Etat prévoit l’octroi d’une garantie de 10,65 millions à l’Office fédéral des routes. Afin de garantir la deuxième partie de l’étude sur le secteur Chamblioux-Bertigny.
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Aujourd’hui à 14:45
La réalisation du projet de couverture de l’autoroute A12 dans le secteur Chamblioux-Bertigny devrait entrer dans sa deuxième phase d’étude. Pour autant que le Grand Conseil accepte d’octroyer une garantie conditionnelle de 10,65 millions à l’Office fédéral des routes (OFROU). Le Conseil d’Etat vient de lui transmettre son message, annonce-t-il ce vendredi dans un communiqué de presse.
Pour mémoire, l’ouvrage vise à atténuer l’impact environnemental du tronçon autoroutier en le couvrant sur une longueur de 1255 mètres, tout en récupérant une partie du territoire pour le développement urbain. Selon l’exécutif, il permettra «de repenser le centre cantonal».
En octobre 2024, une nouvelle convention a été signée entre l’Etat de Fribourg et la Confédération. Elle règle les responsabilités, la collaboration ainsi que les aspects financiers, dont un renforcement important de la participation fédérale. Condition de son entrée en vigueur: le Grand Conseil doit approuver le décret concernant la garantie financière. En clair, l’OFROU assure la direction des futures études. Mais si le projet ne devait pas être réalisé, l’Etat serait tenu de prendre à sa charge leurs coûts, explique le gouvernement fribourgeois dans son communiqué de presse.
Le coût total de l’ouvrage est estimé à 227,16 millions. Il est prévu que les frais de construction soient répartis équitablement entre la Confédération et le canton (respectivement 42% chacun). Les 16% restants seront à la charge des partenaires de l’Etat de Fribourg. Le crédit de construction devrait faire l’objet d’une votation populaire en 2029. Les travaux devraient durer trois ans. Leur fin est prévue pour 2034.
Une motion signée par le socialiste Grégoire Kubski et l’UDC Gabriel Kolly a trouvé grâce auprès du gouvernement. Elle demande que le suivi de l’exploitation des gravières soit centralisé au niveau canton.
