Pour traiter les micropolluants, les stations d’épuration doivent mettre en place de nouvelles installations. Celles-ci risquent d’empiéter sur l’espace réservé aux eaux. Un mal nécessaire, pourtant pas sans impact sur les écosystèmes.
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18 janvier 2025 à 17:14
On pourrait dire que les stations d’épuration (STEP) du canton nagent en eau trouble. Mais ce serait faire des vagues inutilement. Les installations doivent cependant se tenir à jour: celles situées au bord d’un cours d’eau pollué ont jusqu’à 2035 pour installer une étape d’épuration supplémentaire destinée à l’élimination des micropolluants. Or, puisqu’une telle entreprise nécessite de nouvelles infrastructures, les STEP doivent étendre leurs activités au bord de l’eau, parfois jusque dans l’espace réservé aux eaux (ERE), ce qui nécessite une demande de dérogation.
Lors de l’exercice 2024, l’Etat de Fribourg a enregistré des dépassements de crédits de 41,7 millions de francs par rapport au budget. Compensées, ces dépenses supplémentaires sont notamment liées à la santé et à la crise migratoire.
