Ils appellent leurs cibles en se faisant passer pour des membres de la police cantonale avant de réclamer de l’argent pour la caution d’un proche faussement incarcéré. Tel est le mode opératoire de malfrats qui ont déjà piégé une Lacoise et une Singinoise.
Partager
6 décembre 2024 à 13:51
Le téléphone sonne, à l’autre bout, une personne se faisant passer pour une policière vous annonce que votre enfant a eu un accident. Celui-ci a coûté la vie à quelqu’un et donc votre fille est en prison. Pour la faire sortir de là, il faut payer.
Dans la panique, plutôt que de vérifier la véracité des faits, deux victimes ont donné de l’argent, en cash, aux malfrats dans un parking public de la région ou directement à son domicile. Une Singinoise de 57 ans a été délestée de 62’000 francs et une septuagénaire lacoise de 36’100 francs à la fin du mois de novembre.
La police cantonale enquête sur ces deux cas mais rappelle qu’en Suisse, à la différence des séries télévisées américaines, il n’existe pas de système de caution pour sortir de prison. Elle recommande également de se méfier des inconnus au téléphone et de ne pas hésiter à raccrocher face à la pression de son interlocuteur. Et, surtout, ne jamais remettre des grosses sommes d’argent ou des objets de valeur à des inconnus. Si vous pensez être victime d’une escroquerie: n’hésitez pas à contacter immédiatement la police.
L’Etat de Fribourg met au concours la 15e édition de l’Enquête photographique fribourgeoise. Le lauréat disposera de 70’000 francs pour réaliser son projet et en tirer un livre et une exposition.
