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Courrier des lecteurs

Une sobriété heureuse possible


Claire Décamp Dörig, Fribourg

Claire Décamp Dörig, Fribourg

Aujourd’hui à 10:48

Temps de lecture : 2 min

Nous sommes en 2030. Depuis quelques années, la pollution régresse, entre autres, car les émissions de CO2 ont grandement diminué. De nombreux parcs parsèment les villes et grâce aux pistes cyclables et aux transports en commun électriques, aucune nuisance sonore ne trouble les passants. D’ailleurs cela fait longtemps que les véhicules thermiques n’ont plus leur place en ville, tout comme les panneaux publicitaires qui ont été remplacés par des arbres. Les villes se sont dotées de ceintures alimentaires permettant de favoriser le développement de l’alimentation durable et des filières courtes et locales.

Un Département fédéral de l’imagination civique (DFIC) a été créé afin d’aider les citoyens à faire aboutir leurs projets pour le soin et la régénération des biens communs. Un Musée national des embouteillages routiers explique aux enfants comment leurs grands-parents perdaient leur temps, coincés entre le bruit et la pollution. A l’école, le jeu créatif est devenu une matière à part entière, au même titre que les mathématiques ou le sport.

Grâce aux votes massifs en faveur du oui lors de l’initiative populaire fédérale pour la responsabilité environnementale (en 2025), les citoyens suisses ont réussi à inverser la courbe du réchauffement climatique et à faire en sorte que nous ayons une économie responsable respectant les limites planétaires. Grâce à un programme national audacieux, la Suisse a osé aspirer à une qualité de vie durable et à un futur désirable. Et si…

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