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Courrier des lecteurs

Un film d’horreur pour les festivals


Lena Vandergeten Furter, Bourguillon

Lena Vandergeten Furter, Bourguillon

11 décembre 2024 à 14:00

Temps de lecture : 1 min

En tant que grande cinéphile et hôte engagée de personnes ukrainiennes, je suis indignée par les coupes dans le budget de la Direction du développement et de la coopération (DDC) qui se font au détriment de la culture et plus particulièrement des festivals de cinéma. C’est justement cet engagement qui devrait se maintenir, cet engagement des personnes qui s’impliquent et se dévouent corps et âme pour l’ouverture, le dialogue, la paix et l’intégration des immigrants et des étrangers.

Ce soutien précieux ne compte plus, et cela sous prétexte qu’il faut plus d’argent pour l’armée suisse – c’est absurde! Comme le dit l’article du 6 décembre de La Liberté («Les festivals de films menacés»), de nombreux parlementaires ne sont pas conscients de l’impact de leurs décisions sur la culture cinématographique suisse. Connaissent-ils les merveilleux festivals de cinéma qui ont lieu en Suisse?

Ma proposition: tous ces parlementaires devraient obligatoirement venir au Festival international du film de Fribourg (FIFF) avant de se prononcer sur des coupes financières dont ils ignorent probablement l’effet néfaste. Je suis persuadée que le cinéma, mais aussi le théâtre, la danse, la musique, l’art, etc., peuvent jouer un très grand rôle pour la paix dans le monde. Au vu de la situation actuelle, je pense sincèrement que nous avons tous besoin de cet espoir.