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Courrier des lecteurs

Un début de prise de conscience


François Gachoud, Bulle

François Gachoud, Bulle

25 janvier 2025 à 00:00

Temps de lecture : 1 min

Un enfer pour elle et des milliers de femmes victimes de la soumission chimique: c’est ce qu’a révélé le procès des viols de Mazan. Procès de l’impensable: Gisèle Pélicot a subi pendant plusieurs années plus de 200 viols par près de 50 violeurs. Il aura donc fallu ce procès retentissant pour qu’enfin un début de prise de conscience se fasse.

Pourquoi une prise de conscience si tardive? La réponse est simple: la soumission chimique ne laisse pas de trace. La victime ne se souvient de rien et l’agresseur n’avoue jamais. Alors comment apporter des preuves? Comme l’a expliqué la philosophe Hannah Arendt à propos des crimes commis par les nazis, il y a toujours banalisation totale du mal commis.

Le processus est hélas facile. L’agresseur trouve ce qu’il faut dans la pharmacie familiale: anxiolytiques et somnifères. La pratique est fréquente et ancestrale. Toutes les victimes relatent le même processus opératoire: la victime, une fois droguée, connaît le trou noir et tous les repères s’effondrent.

Nous sommes tous responsables d’une prise de conscience urgente. Car il y va de la dignité des femmes violées. La vigilance est donc de mise comme elle doit l’être pour la pédocriminalité.

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