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Proche-Orient. Gaza: Trump dit réfléchir à un plan pour déplacer des Palestiniens

Le président américain Donald Trump a évoqué samedi l'idée d'un plan visant à "faire le ménage" dans la bande de Gaza pour obtenir la paix. L'objectif serait d'envoyer les Palestiniens de ce territoire vers l'Egypte et la Jordanie "temporairement" ou "à long terme".

2,4 millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza (archives).KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER

ATS
AFP

ATS et AFP

26 janvier 2025 à 04:12, mis à jour à 06:26

Temps de lecture : 1 min

"On parle d'environ 1,5 million de personnes et on fait tout simplement le ménage là-dedans. Vous savez, au fil des siècles, ce site a connu de nombreux conflits. Et je ne sais pas, quelque chose doit se passer", a déclaré M. Trump à des journalistes, comparant le territoire palestinien à un "site de démolition" après 15 mois de guerre avec Israël.

Donald Trump a dit avoir parlé au roi Abdallah II de Jordanie de cette question et qu'il allait faire de même dimanche avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. "J'aimerais que l'Egypte accueille des gens. Et j'aimerais que la Jordanie accueille des gens", a déclaré le président américain.

"Presque tout est démoli"

Selon lui, le déplacement des habitants de Gaza pourrait être "temporaire ou à long terme". "C'est littéralement un site de démolition en ce moment. Presque tout est démoli et les gens meurent là-bas", a-t-il dit. "Donc, je préférerais m'impliquer avec certaines nations arabes et construire des logements à un autre endroit où ils pourraient, peut-être, vivre en paix pour une fois", a-t-il ajouté.

2,4 millions de Palestiniens vivent à Gaza, une bande de terre de 41 km de long pour une largeur de six à douze kilomètres. La grande majorité d'entre eux a été déplacée, souvent à plusieurs reprises, par la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas contre le sud d'Israël le 7 octobre 2023.

Une trêve, qui a démarré le 19 janvier, tient toujours et s'est traduite par deux échanges de prisonniers palestiniens contre des orages israéliens. Donald Trump avait exercé une intense pression sur les deux camps pour qu'un accord soit conclu avant son investiture le 20 janvier.