Carole Snoriguzzi, Courgenay (JU)
23 octobre 2024 à 17:03
J’aimerais répondre à M. Bregnard concernant son courrier de lecteur du 15 octobre («Morat-Fribourg a perdu son âme cette année»). Me considérant comme une «pseudo-athlète», je tiens à préciser que malgré mon emploi du temps de mère au foyer bien chargé, j’ai aussi mis de l’énergie à ma préparation et consacré du temps à m’entraîner et, cela, même si je ne suis pas une sportive d’élite. Qui dit course populaire, rappelons-le, dit course pour le peuple.
Cette année, j’ai eu le privilège de faire cette magnifique course accompagnée de dix coureurs au grand cœur, qui ont mis leur chrono de côté afin de permettre à mon fils, en situation de polyhandicap, d’avoir le droit de franchir la ligne d’arrivée comme tout le monde. Pour votre culture générale, M. Bregnard, je tiens à vous informer que cela ne s’appelle pas un brancard, mais une joëlette.
Et je vous encourage vivement à essayer une fois, vous verrez que cela demande de sacrées compétences, surtout humaines. Comme j’aime les défis, je vous propose de vous adresser à notre association Ensemble pour Esteban et, le jour venu, je vous pousserai volontiers pour franchir cette magnifique ligne d’arrivée.
Pendant des millénaires les hommes, et leur imaginaire, ont produit des monstres: des Léviathans, des Belzébuth, des serpents de toute espèce mais qui leur permettaient, dans une relation construite en miroir, de se découvrir, de s’interroger, de se co...
