Philipp Wieland, député PLR, Cressier
Aujourd’hui à 11:24
Nos routes nationales sont l’artère principale de l’économie. Un trafic fluide assure les voies d’approvisionnement, permet des livraisons ponctuelles et réduit les coûts d’exploitation. Moins d’embouteillages allège tout le réseau routier. L’élimination des goulets d’étranglement sur les autoroutes est donc indispensable. Celles-ci ont été construites dans les années 1960 à 1980 pour 5 millions d’habitants (aujourd’hui 9 mio). Il serait négligent de ne pas adapter les infrastructures aux besoins actuels.
Les près de 5 milliards de francs sont réservés dans le Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (Forta). Cet argent provient des taxes sur les véhicules, de la surtaxe sur les huiles minérales et des revenus de la vignette autoroutière – il ne manque donc pas dans le budget ordinaire de la Confédération. Investir dans notre propre infrastructure soutient l’économie et assure des emplois et places d’apprentissage.
Environ 6 milliards sont investis chaque année dans l’infrastructure ferroviaire – en grande partie financés par la route, via la redevance sur le trafic lourd (RPLP) et la taxe sur les huiles minérales. Seuls 2 milliards par an sont alloués aux routes nationales via Forta. Je reconnais l’importance de notre infrastructure ferroviaire et des transports publics, mais il est faux d’opposer les moyens de transport. Les deux sont essentiels à la mobilité de notre pays et se complètent idéalement – aussi bien pour le transport de marchandises que pour la circulation individuelle.
Une Suisse mobile est une Suisse forte. Je voterai oui le 24 novembre pour l’avenir de nos routes nationales.