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Courrier des lecteurs

Nous ferions mieux de réduire notre dépendance à la voiture


Rolf Tavernier, Mézières

Rolf Tavernier, Mézières

Aujourd’hui à 14:38

Temps de lecture : 1 min

L’expansion des autoroutes en Suisse constitue une menace sérieuse pour nos terres agricoles, essentielles à notre sécurité alimentaire et à la biodiversité. Cette réalité alarmante résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel de notre paysage rural. Il est troublant de constater que l’Union suisse des paysans et l’UDC soutiennent les projets autoroutiers tout en rejetant une mesure en faveur de la biodiversité.

Quelles sont donc leurs véritables priorités? Ce contraste soulève de nombreuses interrogations. A l’approche de la votation du 24 novembre, il est crucial de réfléchir à l’équilibre fragile entre développement économique et protection des terres agricoles. Ces choix redessineront nos paysages et notre qualité de vie. L’élargissement des autoroutes ne se limite pas à une question de trafic. Il entraîne des nuisances comme le bruit et la pollution, notamment lors de longs travaux, comme sur l’autoroute A1 entre Genève et Lausanne. Ce phénomène ne peut être ignoré.

Avec l’augmentation du trafic automobile, il est urgent d’évaluer les impacts écologiques. Nous devons plaider pour l’optimisation des infrastructures existantes et promouvoir des modes de transport alternatifs. En développant des zones de vie à proximité et en adaptant nos politiques, nous pouvons réduire notre dépendance à la voiture. La sensibilisation est essentielle pour encourager des comportements écoresponsables. Ensemble, engageons-nous vers une mobilité durable, celle qui préserve notre environnement tout en améliorant notre quotidien.