Rudolf Zumbuehl, Villars-sur-Glâne
Aujourd’hui à 16:01
En 2000, l’essentiel du réseau autoroutier sur les axes nord-sud et est-ouest a été achevé. Depuis lors, la population résidente suisse est passée d’environ 7,3 millions à plus de 9 millions de personnes cette année. Durant la même période, plus de 1,2 million de nouveaux logements ont été construits. Cela nécessite également des infrastructures correspondantes pour l’élimination et le recyclage des déchets, l’approvisionnement en énergie et en eau, les transports, etc.
Pour les infrastructures nationales de transport, le peuple et les cantons ont décidé, lors de deux votations, de les financer par le biais de deux fonds: l’un pour le rail et l’autre pour les autoroutes ainsi que le trafic d’agglomération. Alors que les étapes d’aménagement pour le rail (ZEB 2025 et 2035), d’un montant d’environ 28 milliards de francs, ne sont pas contestées, l’aménagement de six tronçons autoroutiers d’environ 5 milliards est maintenant combattu par les mêmes organisations qui avaient déjà refusé leur financement.
Cela reviendrait à faire tourner à l’envers la roue du temps, qui a apporté à la Suisse la prospérité, les acquis sociaux et la qualité de vie. J’espère que la majorité de la population en est consciente et partage cet avis. J’approuverai pour ma part l’indispensable extension du réseau des routes nationales le 24 novembre prochain.
En novembre prochain, nous allons voter sur un projet de développement des infrastructures autoroutières pour 5,3 milliards, alors même que le Conseil fédéral prévoit 4 milliards d’économies dans de multiples domaines, tels que les transports...
