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Courrier des lecteurs

Nos assurances sociales sont fondées sur la solidarité


André Chassot, Léchelles

André Chassot, Léchelles

Aujourd’hui à 12:29

Temps de lecture : 2 min

J’ai l’impression de me retrouver dans les années septante, lorsqu’il fallait lutter contre le PDC et les radicaux, en terre fribourgeoise. La droite au pouvoir en Suisse, appuyée par Le Centre, entreprend une désintégration systématique des valeurs en place et basées sur des notions de solidarité et d’entraide. Elle me fait de plus en plus penser à ce qui se passe aux USA: elle crée la division parmi nous, au détriment de la démocratie.

Voici quelques exemples. On accentue à dessein les notions antagonistes ville-campagne, alors que ces deux pôles sont complémentaires, chacun ayant besoin de l’autre. Il y a des «blancs» et des «noirs» (pour ne pas parler de moutons): cette notion est automatiquement fausse, car il y a des nuances en chacun de nous. Il y a les «mauvais» Romands et les «bons» Alémaniques, qui sont tous travailleurs et ne vont pas trop chez le médecin, au contraire des Romands, peu travailleurs et toujours malades.

Les assurances sont basées sur le principe de la solidarité: ceux qui n’ont pas eu de sinistres paient les mêmes primes que ceux qui en ont eu. Cette notion de solidarité a été systématiquement mise en pièces. Le meilleur exemple est celui de la LAMal. Selon le principe de solidarité, l’ensemble des assurés paient une même prime-maladie. Maintenant, on a divisé les risques: par catégories d’âge, par cantons et même par districts. C’est une façon de passer de la répartition du risque à une presque individualisation! Non merci à cette droite.

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