Clovis Yerly, Fribourg
Aujourd’hui à 12:51
«Soyez compréhensifs, soyez tolérants, ne soyez pas trop sévères avec l’arbitrage»: moult fois cet appel à la mansuétude fut lancé par les responsables du trio arbitral en football. S’inspirant de cette tolérance recommandée, le spectateur ou le téléspectateur doit-il se réfugier dans le mutisme lorsqu’il assiste à une scène où l’arbitre commet une faute majeure?
Exemple à la 52e minute du match opposant Stuttgart à Young Boys en Ligue des champions: le directeur de jeu reste indifférent à l’attitude d’un de ses assistants qui signifie – en levant son drapeau – que le ballon joué par un Allemand a franchi la ligne de fond (La Liberté du 12 décembre, «Le chemin de croix de YB se poursuit»; l’arbitrage vidéo a toutefois validé ce but, le ballon n’ayant selon la VAR pas entièrement franchi la limite du terrain, ndlr)!
Conséquence directe de cette erreur arbitrale? Un but généreusement accordé à Stuttgart et, surtout, qui déstabilisa complètement la formation bernoise. «Ne tirez pas sur l’ambulance»: un slogan que leurs auteurs se doivent impérativement de remettre en question.