Margot Chauderna, coprés. des Jeunes Verts Suisse, cons. générale, Fribourg
Aujourd’hui à 14:17
Il est très difficile de mener une réelle discussion sur notre système économique, ces jours. Les boucliers se lèvent avant même de pouvoir poser la question: qu’allez-vous faire quand nous n’aurons plus de ressources? Comment les besoins de tout le monde pourront-ils être couverts? Comment nous préparer au mieux, ensemble, à cette irrémédiable réalité?
Les crises environnementales sont connues depuis les années 1970. Aujourd’hui, tour à tour, le monde brûle, fond, coule, crève de faim et tombe malade. Durant cinquante ans de réactivité gouvernementale insuffisante malgré une connaissance de la gravité de la situation, tout s’est accéléré, et nous sommes aujourd’hui à un moment clé: nous devons choisir soit de nous adapter à notre environnement, soit de foncer dans le mur à pleine vitesse, laissant délibérément les jeunes et les générations futures à leur sort.
L’initiative pour la responsabilité environnementale veut poser un cadre logique à notre économie: celui de notre environnement et de ses ressources limitées. Mais pas n’importe comment: de façon socialement acceptable. Les multinationales et les ultrariches – qui polluent le plus – doivent financer ce changement essentiel. Il est grand temps que notre économie fasse son travail: économiser des ressources. Et que ce ne soient pas les gens qui la servent, mais bien l’économie qui serve la population. Je voterai oui avec conviction le 9 février.
Dans sa lettre de lecteur sur l’initiative environnementale des Jeunes verts, M. Joseph Trüeb (31.1) encense les entreprises suisses Kuhn Rikon, Sigg et Jura, en déclarant que les raisons sociales précitées montrent que la transformation est aussi un a...
