Gérard Bourquenoud, Fribourg
1 novembre 2024 à 00:00
Si l’heure d’été fait semble-t-il le bonheur de la population de la plupart des pays de l’Europe durant la saison estivale, en particulier des personnes qui bénéficient de plages sur les rives de la mer envahies de touristes, en Suisse, par contre, avec le climat frisquet que nous connaissons déjà en automne, il ne fait aucun sens qu’elle se prolonge jusqu’à fin octobre, étant donné qu’il fait nuit de 18 h à 7 h 30.
Il faut l’éclairage dans les chaumières et, d’autre part, ce n’est plus possible de s’attarder sur les terrasses. Donc l’heure d’été n’est utile à personne dans la vie quotidienne, ni aux entreprises, ni à l’agriculture, ni aux animaux qui, pour la plupart, sont perturbés par ce changement. Selon la constatation faite par certains éleveurs, les vaches en particulier retiennent leur lait une heure de plus, alors que les chèvres manifestent un étrange comportement.
Et même si le suintement rouge du ciel se fait admirer chaque soir ou presque à l’horizon, sans aucune lueur d’espoir de voir changer l’horaire, ne serait-il pas temps de rappeler que la saison estivale prend fin le 21 septembre et qu’à partir de ce jour-là, c’est l’automne? La logique serait que l’on puisse entrer dans l’heure d’hiver le 30 septembre!
Indignez-vous! s’écriait Stéphane Hessel il y a une quinzaine d’années. Aujourd’hui encore, les occasions de s’indigner, hélas, ne manquent pas. Il y a toutefois des événements qui, plus que d’autres, ont le don de me mettre hors de moi. Alors, il faut...
