Nadine Gobet, cons. nationale PLR, Bulle
11 novembre 2024 à 14:35
Alors que la population suisse a augmenté de 3,5 millions d’habitants, le trafic a été multiplié par cinq depuis la création du réseau autoroutier, il y a soixante ans. On compte plus de 48 000 heures d’embouteillages sur les autoroutes suisses en 2023. Ce ne sont pas seulement des particuliers qui sont bloqués, mais aussi des employés qui se rendent sur des chantiers ou des marchandises. Et cela a un coût, car le temps perdu retarde le travail et la livraison de marchandises, avec à la clé une augmentation des prix finaux des produits et services.
Si on additionne tout cela, les bouchons sur les autoroutes nationales entraînent des coûts pour notre économie estimés à plus de 1,2 milliard de francs par année. En y ajoutant les routes cantonales et communales, le montant atteint 3,1 milliards de francs. Et ce, chaque année! C’est dire s’il est indispensable d’améliorer et de développer nos infrastructures routières et ferroviaires qui vont de pair avec l’augmentation de la population.
L’avenir de notre mobilité repose donc sur une complémentarité nécessaire entre la route et le rail. Nos autoroutes représentent moins de 3% du total du réseau routier suisse, mais elles absorbent la moitié du trafic motorisé, preuve qu’elles sont efficaces. Raisons pour lesquelles le parlement propose six projets d’élimination des goulets d’étranglement financés par des fonds existants, alimentés par les automobilistes et immédiatement disponibles. Un oui le 24 novembre permettra de réduire les embouteillages ainsi que les coûts qui en découlent.