Logo

Courrier des lecteurs

Le silence n’étouffera pas le soutien aux Palestiniens


Marie Spang, Fribourg

Marie Spang, Fribourg

Aujourd’hui à 12:42

Temps de lecture : 2 min

«Que reste-t-il de notre humanité après tout ça?» C’est l’autrice Nesrine Slaoui qui écrivait cette phrase au mois de juin. Que reste-t-il de notre humanité, après avoir vu depuis bientôt un an la population de Gaza être massacrée par l’Etat terroriste d’Israël? Que reste-t-il de notre humanité, après avoir vu des Palestiniennes mourir de faim, et donner naissance dans des conditions inimaginables? Que reste-t-il de notre humanité, après avoir vu à Rafah des tentes et des Palestiniens brûler?

Que reste-t-il de notre humanité, quand Beyrouth et le Liban s’écroulent aussi désormais sous les bombes israéliennes? Que reste-t-il de notre humanité, après avoir vu le corps d’un enfant décapité, dans les bras d’un père dont le désespoir ne guérira jamais? Que reste-t-il de notre humanité, lorsque l’on sait que ceux qui perpètrent ces crimes contre le peuple palestinien à Gaza évoquent les pires horreurs de l’histoire pour justifier d’en commettre eux-mêmes?

Face à tout ça, en Suisse comme ailleurs, le silence. Un silence qui nous fait penser qu’on n’entendra plus jamais rien, que les choses ne pourront jamais changer. Mais le silence des gouvernements et des dominants ne suffit pas à étouffer les cris de la résistance. Elle est là, l’humanité qu’Israël tente de nous enlever. Elle est là, cette humanité, à Fribourg et dans toutes les autres villes du pays et du monde où des gens se rassemblent, pour s’opposer aux atrocités en Palestine. A toutes celles et ceux qui se mobilisent d’une manière ou d’une autre en solidarité au peuple palestinien, merci. Vous êtes l’humanité.

Dans la même rubrique

Courrier des lecteurs

Deiss et l’honneur de la Suisse

Le Mot de la fin de Pascal Bertschy (24.9), «M. Deiss, soyez plutôt content!» pourrait prêter à confusion si on lit certains passages au premier degré: il «appartient à la Suisse d’avant, celle de Dunant» ou «nous voudrait-il du mal?» De plus, le chron...