Robert Ayer, Rossens
Aujourd’hui à 11:49
Une étude faite avant les élections révèle que les Américains n’ont jamais été aussi malheureux depuis cinquante ans. Cet état de fait explique peut-être les raisons qui ont poussé ce peuple à élire le président le plus néfaste et le plus absurde de toute l’histoire de leur pays. C’est effrayant, et pourtant cette tendance à élire des dirigeants de cette espèce se répand un peu partout.
Ici, nous sommes plus heureux que les Amerlos, mais un sondage a pourtant révélé que nous étions le pays d’Europe où Trump aurait obtenu le plus grand nombre de suffrages. Ces Suisses savaient pourtant l’homme qu’il est, brutal, grossier, sans foi ni loi, ne sachant pas rire ni pleurer, qui allait plonger le monde dans un chaos mental générant beaucoup d’insécurité.
C’est ainsi que nos démocraties libérales sont de plus en plus mises en grand danger. Tel un cancer, un mal insidieux et pernicieux se développant à l’intérieur se met à ronger notre civilisation démocratique. Ce mal, c’est le populisme, répandu dans ce pays par l’UDC blochérienne. Un parti considéré comme étant source d’inspiration pour tous les extrémistes de la droite européenne.
Face à cette détérioration grandissante du climat politique et des droits de l’homme, qui va faire des ravages dans l’histoire de notre humanité, le silence de nos autorités est préoccupant. Comme ont su le faire naguère nos grands hommes d’Etat, il serait urgent qu’elles priorisent la défense des droits fondamentaux plutôt que la raison d’Etat, qui n’est qu’un artifice en main de la droite nationaliste à des fins purement électoralistes. Le monde irait mieux avec seulement un peu plus d’intelligence et de clairvoyance.