Jean-Louis Francey, Cousset
16 août 2024 à 12:24
Il ne faudrait jamais oublier que les loups étaient là avant nous, contrairement à ce que trop de gens ignorent encore. C’est nous qui occupons leurs territoires et pas l’inverse. Le loup est passé de la lumière à la nuit. La religion en assume une part de responsabilité. Les contes également, même si Le Petit Chaperon rouge voulait faire passer un autre message. Mais les contes ont aussi fait du mal aux belles-mères. La politique du Morgenstern n’arrange rien et le loup devient la cible à descendre. Même si on se trompe de cible à l’occasion. Il ne faut surtout pas tenir compte des avis de spécialistes.
Le loup fait peur, car il s’adapte à l’homme alors que le contraire n’est pas possible. Il y a les braconniers qui ont l’habitude de descendre tout ce qui bouge, et se faire un loup c’est aussi préserver ses cibles à flinguer. Mais là, on laisse le cadavre du loup afin de faire savoir que le problème est réglé. Hourra, le loup de la Broye est mort! Pas trop de bruit tout de même, il ne faut pas mettre le milieu du braconnage en danger.
On donne aussi un numéro aux animaux sauvages, car il faut éviter que l’on s’y attache. M341 ou M212, ça ne veut rien dire au commun des mortels et pourtant c’étaient les deux loups de la Broye. C’est une chance d’avoir un loup chez nous, même si nous n’avons pas tous le même avis.
J’en profite pour remercier et féliciter La Liberté de nous avoir éclairés sur ce sujet dans un numéro spécial ce printemps. Quel superbe travail de recherche! Le panel des sujets était très intéressant. Les loups méritent bien ça.
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