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Politique

Droits de l'Homme. La Suisse ne doit pas dénoncer la CEDH

La Suisse ne doit pas dénoncer son adhésion à la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH). Le National a refusé mardi, par 121 voix contre 65, cette demande de l’UDC, débattue dans le cadre d’une session extraordinaire.

En avril, la Cour européenne des droits de l'homme a condamné la Suisse pour inaction climatique (image d’illustration).KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

ATS

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Aujourd’hui à 09:55, mis à jour à 10:54

Temps de lecture : 1 min

Cette demande intervient après que la Suisse a été condamnée en avril par la Cour européenne des droits de l'Homme pour inaction climatique, une décision qui a été critiquée aussi bien par les deux chambres du Parlement que par le Conseil fédéral.

L’objectif de la CEDH est de protéger les citoyens contre les abus de l’Etat. Or, elle ne travaille plus pour le respect des droits humains, mais pratique un développement dynamique des droits, a dénoncé Michael Graber (UDC/VS). Et d’ajouter que les juges de Strasbourg font de la politique, un rôle pour lequel ils ne sont pas légitimes.

Tous les droits fondamentaux garantis par la CEDH sont inscrits dans la Constitution, a rappelé le Valaisan. La Suisse peut donc dénoncer la CEDH. «Nous ne devons pas protéger nos citoyens de l’Etat, mais des juges de Strasbourg.»

Le Conseil fédéral s’oppose à une telle dénonciation qui nuirait gravement à la crédibilité politique et à la réputation de la Suisse. La démocratie, les droits de l'Homme et l'Etat de droit font partie des valeurs fondamentales de la Suisse, a souligné le ministre de la justice Beat Jans.

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