Ludmilla Bongard, vice-syndique de Surpierre
Aujourd’hui à 11:36
«On nous cache tout, on ne nous dit rien», chantait Dutronc en 2009. Etre informé sur tout, mais en savoir toujours moins. En 2024 les informations déferlent, parfois plaisantes, mais souvent tragiques ou scandaleuses, angoissantes ou stressantes. Focus là-dessus: presque rien ne va bien et il faut que cela se sache. Les gens ont le droit de savoir!
Mercredi 30 octobre, parcourant dans votre journal l’article de notre assemblée communale du lundi à Surpierre, j’y trouve un article certes court (ce qui est compréhensible), mais bizarrement tronqué de notre soirée. Alors que trois objets étaient soumis à l’approbation de nos citoyens, un seul est jugé digne d’être porté à la connaissance des lecteurs de La Liberté: le refus d’un crédit de 75 000 fr. pour le traitement des archives de la commune. Quid des deux autres? Pourquoi l’approbation à l’unanimité d’un crédit de 210 000 fr. pour un accueil extrascolaire ainsi que le règlement y relatif ne sont-ils pas également mentionnés?
Votre presse du jour balance aux oubliettes le succès de deux objets importants qui ont été unanimement soutenus par la population présente. Remplit-elle encore son devoir d’information? Ou peut-être préfère-t-elle ne retenir que le négatif?