François Gachoud, Bulle
5 décembre 2024 à 11:33
Fêter l’Avent comme signe de la venue au monde d’un Dieu d’amour né pour partager jusqu’au bout notre condition humaine, c’est la promesse d’une rédemption, d’un salut pour tous les chrétiens. Promesse d’une folle espérance!
Mais l’Avent aujourd’hui fait-il encore sens quand notre monde fait naufrage de tous côtés avec des guerres sous toutes les latitudes, des crises économiques aggravées, des inondations catastrophiques, des famines endémiques, des épidémies, une nature devenue folle sous la poussée d’un changement climatique jugé irréversible, sans compter les déséquilibres politiques inquiétants dans beaucoup d’Etats? N’est-ce pas la fin des temps annoncée parce qu’il n’y a plus de promesses pour demain?
Certes, cet Avent-là sonne comme l’annonce d’un échec sans espoir. Mais c’est compter sans la résilience insoupçonnée des capacités humaines, capacités d’un soulèvement, capacités d’inventer des résistances créatrices d’espoir malgré tout. N’est-ce pas là le sursaut possible auquel il nous faut croire à tout prix pour confirmer la grandeur de l’homme debout comme Saint-Exupéry le saluait dans Terre des hommes?
Rien n’est jamais perdu pour qui sait travailler à reconstruire! Comme c’est le cas de la cathédrale Notre-Dame de Paris complètement rénovée aujourd’hui, alors que le feu l’avait dévastée.
Dans son article du 8 janvier, La Liberté revient une énième fois sur Estavayer, quand on sait tout ce qui a déjà été dit et écrit sur les difficultés traversées par la commune (auxquelles toute entreprise est confrontée à un moment ou...
