Beat Huber, Marly
16 octobre 2024 à 11:35
L’évolution délétère de l’ensemble du golf de la Gruyère, dont je suis membre depuis 2010, me chagrine particulièrement. Tout le monde connaît les projets pharaoniques qui ont été présentés depuis des années (LL des 5.10.2024 et 18.6.2019) et qui ont fini de façon lamentable en laissant des cicatrices indélébiles dans le paysage de ce site unique à Pont-la-Ville. Non content de ruiner un restaurant doté de la plus belle terrasse loin à la ronde, en refusant d’investir le moindre sou dans l’établissement, le propriétaire chinois (que quasiment personne n’a jamais vu) est en train de ruiner le golf dans son ensemble.
Qu’on ne s’y méprenne pas: le personnel sur place essaie de faire tout son possible, mais l’hémorragie des membres et des visiteurs resserre de façon drastique l’enveloppe financière du quotidien. Un golf sans restaurant, on n’a pas envie de venir y jouer. Un golf dont l’entretien devient aléatoire, faute de moyens, ne fait pas envie, malgré le travail formidable du personnel.
Conclusion évidente: une spirale infernale est enclenchée qui mènera toute l’entreprise du golf de la Gruyère au désastre. A moins qu’un sauveur providentiel ne se présente pour reprendre le tout. Cela fait au moins douze ans qu’on nous promet cela! Seulement moi, je n’y crois plus.
Evidemment, le propriétaire chinois n’en a cure! Car ce qui semble l’intéresser, c’est uniquement son projet grandiloquent de Golf Resort à l’américaine, qui n’a aucune chance d’aboutir dans notre Gruyère. Il ne me reste qu’un seul espoir: celui de me tromper dans mon analyse!
Dis, cutter, pourquoi m’as-tu lacérée dans mon sommeil (lire l’article du 12 novembre sur l’«Exposition sur la migration vandalisée» sur un sentier entre Beaumont et Cormanon, ndlr)? Exposée à tout vent, j’ai juste imprimé sur ma surface sensible ...
