Gerhard Andrey, cons. national Les Verts, Granges-Paccot
Aujourd’hui à 13:01
La nature ne négocie pas, mais elle nous oblige à agir. Notre prospérité, héritée de nos ancêtres, a un revers: une planète épuisée. Glissements de terrain, inondations, canicules et sécheresses menacent nos habitats et nos récoltes. La nature réagit de manière de plus en plus chaotique – et dangereuse – face au réchauffement climatique et à la dégradation de l’environnement. Plus nous tardons à rendre notre système économique et notre mode de vie compatibles avec l’environnement, plus le prix à payer sera élevé.
La science nous alerte depuis longtemps, et de plus en plus d’acteurs reconnaissent l’urgence. La Fédération suisse des entreprises, avec plus de 1000 PME membres, soutient l’initiative sur la responsabilité environnementale, par responsabilité envers les générations futures et par confiance en l’innovation suisse.
Les entreprises prouvent régulièrement leur incroyable capacité d’adaptation, par exemple lors de la pandémie. Les énergies renouvelables en sont un autre exemple: le coût des panneaux solaires a chuté de 80% en dix ans. Cela démontre que le changement peut être rapide et rentable.
Comme beaucoup, je respecte le changement, et les objectifs de l’initiative sont ambitieux. Mais je sous-estime régulièrement notre capacité d’adaptation. Avec un mandat clair de l’électorat, nous pouvons créer des institutions et infrastructures dont nos descendants seront fiers, comme nous le sommes de nos chemins de fer, tunnels, barrages, et institutions de santé et d’éducation.