Rock. Last Train, le renouveau du rock français

Le bruit des tambours déchire la nuit. En cherchant l’interrupteur, une ombre ne trouve rien de mieux que de se coller deux doigts dans la prise. Eclair et délire. Une voix, emportée par la fièvre, crache un petit texte où il est question de poumons blessés (Wounded Lungs), de petites chansons idiotes (Silly Little Songs) et d’une impossibilité à trouver son chez-soi (There’s No Place I Can Call Home). C’est l’instant choisi par les guitares pour monter à l’assaut. Des murs de riffs lancés depuis la Lune perforent le sol avant qu’une nuée de drones soniques n’explose dans la brume saturée.