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Roland Macherel, Fribourg
12 juillet 2024 à 14:54
Dure réalité. Gaza et l’Ukraine disparaissent de la une des médias. Le football, les législatives françaises, les gaffes de Biden, les sévices climatiques, les coûts de la vie occupent les esprits alors que les horreurs continuent et s’intensifient même. Netanyahou et Poutine en profitent pour terminer leurs œuvres maudites. Mais qui pourra arrêter ces violences génocidaires, ces massacres et ces multiples violations des droits humains?
Sommes-nous vraiment au XXIe siècle, qui était censé être un siècle de paix, de développement et d’humanisme? Tant d’horreurs sont survenues: les attentats du World Trade Center, l’hypercapitalisme numérique, l’affaiblissement de l’Europe, la terreur Daech, la montée des populismes, les attentats islamistes, l’urgence climatique, les crises migratoires, le Covid-19 et les guerres en Ukraine et à Gaza, pour ne citer que cela. Tout concorde à nous faire douter de l’avenir.
Il faut oublier le climat de paix et de prospérité de la dernière partie du XXe siècle, car aujourd’hui tout est devenu possible et le monde se dirige vers un déclin certain, sauf si nous agissons en changeant de logique, en allant vers de nouvelles politiques économiques, en produisant de manière différente, en lâchant les politiques néolibérales destructrices, en réhumanisant le monde vers plus de justice et plus de partage.
Nous sommes loin du compte, hélas! L’objectif est de changer le monde d’aujourd’hui afin d’en créer un plus juste et plus durable pour demain. La priorité est la fin urgente des conflits. Le retour à une paix partagée par tous.
Le syndrome helvétique, très répandu chez les députés: s’occuper de trois fois rien, et de multiples façons, quelque vent administratif, suivant les saisons. Inutile de dresser la liste de ces enfantillages, en commençant par le respect ou non de la sa...
