Pierre Duffour, Fribourg
14 janvier 2025 à 11:47
La peur et les préjugés envers les cultures arabes trouvent leurs origines dans l’histoire, la politique et la société. Les Croisades ont nourri des images négatives des Arabes, perçus comme des ennemis religieux et culturels. Plus tard, l’époque coloniale, notamment en Algérie, a renforcé ces stéréotypes en dépeignant les Arabes comme inférieurs et incapables de se gouverner seuls.
L’orientalisme, analysé par Edward Saïd, a présenté l’Orient comme exotique et arriéré. Les conflits modernes et les médias ont aggravé l’arabophobie en associant les Arabes à la violence et au terrorisme, particulièrement après les attentats des années 2000. Les migrations postcoloniales ont parfois généré des tensions sociales, exacerbées par les inégalités et la stigmatisation des banlieues. Les discours populistes et les médias sensationnalistes ont simplifié la complexité des sociétés arabes en les réduisant à des clichés négatifs.
Ces dynamiques nourrissent toujours l’arabophobie, affectant cruellement le peuple palestinien. Pour lutter contre ce phénomène, il est crucial de favoriser l’éducation, le dialogue interculturel et une représentation médiatique plus juste.
Ces 20 600 km2 représentent la moitié de la Suisse. Superficie modeste avec un rôle fantastique dans l’histoire du monde. Lieu de passage primordial dans l’Antiquité. Point de rencontre de trois continents. Terre des prophètes et d...
