Monique Pichonnaz Oggier, Fribourg
16 août 2024 à 00:00
L’été nous révèle des erreurs de calcul dans l’évaluation des coûts de l’AVS (LL du 7.8). Plusieurs milliards dont la portée va au-delà de la comptabilité de la Confédération, elle a un impact sur chaque employé et employeur, retraité et retraitée. En s’excusant, Stéphane Rossini, chef de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) passe à confesse; la conseillère fédérale Baume-Schneider prend l’affaire en main alors qu’elle n’était pas aux affaires au cours des faits. Comment recevoir une telle nouvelle sans s’inquiéter?
Cet argent, comme celui du 2e pilier, n’appartient pas à la Confédération, il nous appartient: à nous employés pour notre retraite, à vous employeurs qui avez payé votre part. Peut-on accepter qu’un conseiller fédéral ne veille pas au bon fonctionnement des institutions qui lui sont confiées? Comment peut-on accepter que des entreprises spécialisées et largement payées n’aient pas vu les erreurs dans les projections? Il est difficile d’accepter qu’un pilier de nos institutions sociales en arrive là.
Que le directeur Rossini démissionne n’apportera pas de solution, c’est tout un système à contrôler dans tous les départements puisque nous n’en sommes pas à la seule erreur de calcul, au parlement avec ses commissions de gestion tous partis confondus. Par nos impôts et taxes, fruit de notre travail, nous sommes bailleurs de fonds de la Confédération, c’est pourquoi nous sommes en droit d’attendre des prévisions financières rigoureuses.
Un papa de deux enfants, divorcé, dans La Liberté du 11 septembre: «J’attends qu’ils partent pour pleurer.» Pourtant il y a l’aide sociale. Et, elle devrait être utilisable comme une route ou une subvention. Nous payons des impôts pour les ...
