Daniel Beyeler, La Tour-de-Trême
24 octobre 2024 à 00:00
En matière de protection de la santé, bien des modifications peuvent être faites. Quiconque utilise des substances chimiques doit prendre les mesures nécessaires à la protection de la santé. Cela devrait être plus contrôlé et mieux appliqué pour éviter des décès et des maladies chroniques (cancers, asthme, etc.). Cela contribuerait aussi à diminuer les coûts de la santé.
Il est indispensable de mieux prendre en compte le lien de cause à effet quand les systèmes respiratoires et cardiaques sont touchés, y compris quand les effets apparaissent de très nombreuses années après l’exposition aux substances ou à la pollution. Certaines substances chimiques n’ont quasiment pas d’odeur, elles n’en sont pas moins toxiques.
L’émission de polluants chimiques, dont la source est souvent difficile à connaître, peut être très élevée sur les chantiers de construction, avec la peinture et les vernis pour le bois, ou lors de l’épandage de pesticides et fongicides, et ce durant plusieurs jours. Certaines améliorations pourraient être faites pour mieux protéger les travailleurs et le voisinage.
Lorsqu’un immeuble est achevé, la pollution de l’air intérieur étant encore élevée, il serait normal d’attendre quelques jours, voire un mois avant d’emménager. Savoir quand et dans quels endroits l’air est le plus pollué permettrait d’éviter d’exposer inutilement des personnes en garantissant le droit de tout un chacun à disposer d’un air aussi sain que possible. Une information obligatoire par quartier ou sur un site internet pour connaître, par exemple, quand et où ont lieu des travaux avec des produits dangereux serait très utile.