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Monde

Un appel anti-Israël mobilise les universitaires italiens

Académiciens, chercheurs et professeurs universitaires demandent la fin immédiate de toutes les collaborations en cours et à venir avec les établissements israéliens.

L’opération militaire de Tsahal contre la bande de Gaza suscite la réprobation d’intellectuels et d’universitaires italiens. © Keystone

Ariel F. Dumont, Rome

Ariel F. Dumont, Rome

13 novembre 2023 à 20:25

Temps de lecture : 1 min

Italie » La gauche italienne et plus largement l’opposition au gouvernement de Giorgia Meloni se mobilise pour parler de la nécessité de défendre les acquis sociaux et invoquer la fin des conflits. Mais sans toucher aux thèmes de l’antisémitisme et de l’antisionisme qui émergent un peu partout pour ne pas froisser une partie de son électorat. Les cortèges propalestiniens se multiplient tandis que la jeunesse étudiante proteste parfois violemment contre Israël qualifié d’état terroriste en invoquant à l’occasion, une nouvelle intifada.

Quelque 4000 académiciens, chercheurs et professeurs universitaires demandent la fin immédiate de toutes les collaborations en cours et à venir avec les établissements israéliens. Alors que l’antisémitisme ressurgit en Europe et qu’un sentiment de rejet commence à serpenter dans l’opinion internationale non pas contre le gouvernement de Benjamin Netanyahou mais contre tout l’Etat hébreu malgré la montée en puissance du nombre d’opposants qui réclament le départ du premier ministre israélien, l’Italie monte carrément au créneau. Ou du moins au niveau de son élite.

Appel au boycott

Dans un appel adressé aux ministres des Affaires étrangères et de la Coopération ainsi que de l’Université et de la Recherche, les académiciens demandent le boycott des relations bilatérales entre les milieux universitaires italiens et israéliens. L’objectif de cette démarche est de demander au Ministère de l’université et de la recherche, mais aussi à tous les recteurs universitaires, de prendre ouvertement position et «d’agir par tous les moyens et dans tous les contextes, pour rompre les relations avec la communauté universitaire israélienne dans son ensemble».

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